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 MAN ON FIRE
Réalisateur : Tony Scott Acteurs : Denzel Washington, Dakota Fanning, Christopher Walken Sortie : 13 Octobre 2004 Ancien soldat traumatisé par ses méfaits officiant dans la CIA, John Creasy (Denzel Washington) est un homme alcoolique et taciturne. Son ami (Christopher Walken) lui file donc un boulot de garde du corps au Mexique. D'abord réfractaire à ce nouveau job Creasy va retrouver la joie de vivre grâce à Pita Ramos (hallucinante cette jeune actrice!!!), une jeune enfant intelligente et sensible dont la famille possède une énorme fortune. Cette petite blonde au coeur d'or et richissime va apprendre à Creasy (son garde du corps) à redevenir Humain au sens noble du terme. Alors que Creasy revient peu à peu à la vie, un effroyable destin attend Pita lors d'un rapt barbare. La vengeance expéditive de Creasy va dès lors se mettre en marche. Creasy Crazy is back !!!   Surfant sur l'ambiance des polards 70's et toute l'iconographie des antis héros qui ont imprimés leur style sur pellicule, l'oeuvre ici présente choque surtout par le parti pris de ne pas en montrer trop au début. En effet le réapprentissage social de Creasy est une période longue et douloureuse et le script n'oublie jamais de placer des moments touchants qui achèveront le plus bourrin d'entre vous. Tony Scott maîtrise son sujet et quand il nous montre les angoisses de Pita quand elle apprend à nager c'est pour mieux réamorcer sur les liens affectifs des personnages. L'affiche annonce un film burné et bousté à la testostérone et le contenu du début verse dans un sentimentalisme très naïf. C'est pour mieux nous tromper puisque le métrage amorce une lente descente en enfer pour les odieux criminels qui ont osé perturber la reconvertion sociale de John Creasy. Deux films en un et une homogonéité pour un blockbuster qui n'en est pas vraiment un non plus. La jeune actrice porte le film sur les épaules pour ce polar elle est un peu la douceur dans ce monde de brut. Il y a un parralèle interessant sur l'implication émotionnel du spectateur avec "Gladiator" de Ridley Scott (le frère de Tony Scott ici réalisateur sur "Man of Fire"). Montage parfois épileptique pour Tony c'est évident mais réutilisation de Lisa Gerrard en fond sonore comme le faisait Ridley. Histoire de vengeance pour les deux frangins, histoire de rédemption également. Seulement, Tony se focalise sur les angoisses autistes de Creasy qui n'est pas un héro loin de là. C'est une sorte de Blockbuster expérimental complété de fondus enchainés accompagnés des musiques de Nin Inch Nail (les paroles des chansons paraphrasent le film) On assiste à des mini clips aux effets de lumières étourdissants (surtout pour exprimer les effets de l'alcolisme ou des crises de panique du personnage). Un long métrage assez "dingue" pour un film tout public. Plus qu'un film, une peinture sur pellicule sensible et réfléchi. Une tragédie qui m'a laissé un goût de maturité dans la bouche. Absoluement bluffant malgré quelques micro longueurs et judicieusement monté. Pour finir, Tony Scot étant un réalisateur qui prend en compte la "Communication" comme John Mactiernan, on retrouvera donc des dialogues en anglais ou espagnol, des champs-contrechamps qui mettent l'accent sur le dialogue ou d'autres angles de caméra très explicites. Conclusion : D'un côté "Collateral" avec un énorme message sur l'indifférence et sur les conséquences de nos actes et de l'autre "Man of Fire" une histoire d'amour entre un "père" et une "fille" et une rédemption tragique. Putain de bon mois pour le ciné !!!!! AUTEUR : A-LEX Venir discuter du film sur le forum CINEGENRE    |
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