LE MONDE DE NEMO

Voici le plus grand succès à ce jour des studios Pixar. Après avoir exploré le monde des jouets, des insectes et des monstres, ils nous invitent ici à découvrir le monde du silence, sauf qu'ici les poissons parlent....
Marin, un poisson-clown surprotecteur (et pas drôle, un comble), vit avec son fils Némo, seuls rescapés de la famille après une attaque de barracuda. Alors qu'il lui interdit toujours quoi que ce soit, le petit Némo se fait enlever par des plongeurs lors d'une sortie scolaire. Commence alors pour Marin la longue recherche de son fils à travers l'océan.

Dès les premières minutes, on est sous le choc. Jamais la mer et ses fonds n'avaient été aussi beaux au cinéma. Des couleurs, des formes, des lumières incroyables, un vrai régal pour les yeux. On se laisse porter dans les coraux avec délice, les poissons en tout genre nous frôlent de leurs nageoires, un beau moment de paix avant la suite des évènements, riches en rebondissements. On assiste alors à une sorte de road movie des profondeurs, où le brave Marin se retrouve à faire équipe avec Dory, jolie poissonne aussi casse-pied qu'elle est bleue (et qui plus est atteinte d'un grave problème de mémoire). Ce sera pour lui l'occasion de découvrir un monde qu'il lui est inconnu, qu'il n'a jamais osé affronter par peur, et de comprendre enfin quel est vraiment son rôle de père. Au fil des rencontres (des requins qui ne veulent plus manger de poissons, une tortue à tendance rasta), il apprendra que le monde qu'il a tant redouté n'est en fait effrayant qu'à travers ses yeux, que ses barrières l'ont empêché de profiter de sa vie, et qu'il a étouffé son fils avec ses propres phobies.
De son côté, Némo se découvre des talents insoupçonnés. Une nageoire malade et un père comme le sien ne lui auront jamais donné confiance en lui, jusqu'à sa rencontre avec les poissons de l'aquarium et de l'énigmatique Gilles, qui ne rêve que d'évasion dans l'océan.

La modélisation de l'eau est exemplaire, les jeux de lumières sont simplement fabuleux. Le grand spectacle est assuré, les animateurs et les concepteurs ayant fait un travail remarquable. Ces petits (et gros) poissons sont très attachants et on ne peut que s'étonner de la facilité avec laquelle les émotions passent dans leur gestuelle. Le scénario fait la part belle aux rencontres en tout genre, propres à ce style. Toujours bien rythmé (en alternance avec les poursuites infernales de Marin et Dory, et les moments plus calmes dans l'aquarium), le film progresse sans temps morts.

Chez Pixar, on cultive l'art de l'humour à plusieurs vitesses. Si les plus jeunes se régaleront des gaffes de Dory (chaque moment où elle ouvre la bouche est inoubliable), les plus grands s'amuseront de petites références au monde des humains (les réunions d'aides des requins qui veulent se désintoxiquer du poisson). Et plein d'autres perles ont à retrouver tout au long de ce métrage.

Pas étonnant que ce film fut le plus gros succès de Noël 2003. Un monde étonnant et riche, des personnages incroyables, et un histoire plus adulte que pour les films précédents (profitant ainsi d'un excellent bouche à oreille entres enfants ET parents), voilà ce qui marque ce petit conte sous-marin.

LE MONDE DE NEMO Voici le plus grand succès à ce jour des studios Pixar. Après avoir exploré le monde des jouets, des insectes et des monstres, ils nous invitent ici à découvrir le monde du silence, sauf qu'ici les poissons parlent.... Marin, un poisson-clown surprotecteur (et pas drôle, un comble), vit avec son fils Némo, seuls rescapés de la famille après une attaque de barracuda. Alors qu'il lui interdit toujours quoi que ce soit, le petit Némo se fait enlever par des plongeurs lors d'une sortie scolaire. Commence alors pour Marin la longue recherche de son fils à travers l'océan. Dès les premières minutes, on est sous le choc. Jamais la mer et ses fonds n'avaient été aussi beaux au cinéma. Des couleurs, des formes, des lumières incroyables, un vrai régal pour les yeux. On se laisse porter dans les coraux avec délice, les poissons en tout genre nous frôlent de leurs nageoires, un beau moment de paix avant la suite des évènements, riches en rebondissements. On assiste alors à une sorte de road movie des profondeurs, où le brave Marin se retrouve à faire équipe avec Dory, jolie poissonne aussi casse-pied qu'elle est bleue (et qui plus est atteinte d'un grave problème de mémoire). Ce sera pour lui l'occasion de découvrir un monde qu'il lui est inconnu, qu'il n'a jamais osé affronter par peur, et de comprendre enfin quel est vraiment son rôle de père. Au fil des rencontres (des requins qui ne veulent plus manger de poissons, une tortue à tendance rasta), il apprendra que le monde qu'il a tant redouté n'est en fait effrayant qu'à travers ses yeux, que ses barrières l'ont empêché de profiter de sa vie, et qu'il a étouffé son fils avec ses propres phobies. De son côté, Némo se découvre des talents insoupçonnés. Une nageoire malade et un père comme le sien ne lui auront jamais donné confiance en lui, jusqu'à sa rencontre avec les poissons de l'aquarium et de l'énigmatique Gilles, qui ne rêve que d'évasion dans l'océan. La modélisation de l'eau est exemplaire, les jeux de lumières sont simplement fabuleux. Le grand spectacle est assuré, les animateurs et les concepteurs ayant fait un travail remarquable. Ces petits (et gros) poissons sont très attachants et on ne peut que s'étonner de la facilité avec laquelle les émotions passent dans leur gestuelle. Le scénario fait la part belle aux rencontres en tout genre, propres à ce style. Toujours bien rythmé (en alternance avec les poursuites infernales de Marin et Dory, et les moments plus calmes dans l'aquarium), le film progresse sans temps morts. Chez Pixar, on cultive l'art de l'humour à plusieurs vitesses. Si les plus jeunes se régaleront des gaffes de Dory (chaque moment où elle ouvre la bouche est inoubliable), les plus grands s'amuseront de petites références au monde des humains (les réunions d'aides des requins qui veulent se désintoxiquer du poisson). Et plein d'autres perles ont à retrouver tout au long de ce métrage. Pas étonnant que ce film fut le plus gros succès de Noël 2003. Un monde étonnant et riche, des personnages incroyables, et un histoire plus adulte que pour les films précédents (profitant ainsi d'un excellent bouche à oreille entres enfants ET parents), voilà ce qui marque ce petit conte sous-marin.